Vue générale de l'autisme en France, témoignages.
Mail adressé par Thomas Legrand à autistes sans frontières, au sujet du film "le mur ; la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme"
Nom : Legrand
Prénom : Thomas
Email : t.legrand@gmail.com
Code postal : 75
Ville : Paris
Message :
L'ensemble des commentaires de mères d'autistes ne montre pas une grande capacité à la remise en cause... Certes, le discours des psychanalystes ne doit pas être facile à entendre pour vous. Mais quand la seule réponse que vous leur faites est qu'ils sont fous, archaïques, dépassés par la science moderne, quand vous affirmez qu'ils accusent les
pauvres mères de tout et de son contraire, vous ne faites que confirmer ce qu'ils affirment : au début de l'histoire d'un enfant autiste, on trouve en général une mère rigide (incapable de la moindre remise en cause), utilisant son enfant pour réaliser ses propres fantasmes de toute-puissance.
Ce documentaire montre que le discours des psychanalystes est posé et construit. La documentariste avait préparé des questions dans le but de les déstabiliser. Il aurait été intéressant de voir le propre visage de la documentariste (qui reste caché...) quand elle s'aperçoit qu'aucune de ses questions n'a l'effet qu'elle espérait : tourner les psychanalystes en ridicule.
Mères d'enfants autistes, répondez une par une aux affirmations des psychanalystes, avec si possible, un discours aussi posé et construit que le leur. Quand vous ne faites que répondre par la moquerie, et la foi aveugle dans ce que vous appelez un "consensus" de la "science moderne" (consensus qui n'a jamais existé, ce documentaire ne fait que le prouver (à moins d'exclure par définition les psychanalystes du certificat de "scientifique moderne")), vous ne faite que confirmer ce qu'ils affirment.
Certes, le discours des psychanalystes est parfois intransigeant.
Demandez-vous pourquoi. A quoi est conduit un psychologue, un observateur neutre, quand il se retrouve face à des mères montrant tant de hargne? On ne
peut pas sauver un enfant autiste en demandant gentiment à sa mère si elle veut bien accepter qu'on l'éloigne un peu de son enfant en souffrance, en
lui demandant gentiment si elle veut bien se remettre un peu en cause. Si on n'est pas ferme avec ces mères hargneuses, l'enfant autiste n'a aucune chance de s'en sortir.
Dernière chose : s'il y a bien un discours ridicule, c'est celui de prétendre prouver que le discours adverse est faux avec un seul contre-exemple (la famille en forêt avec la mère gentille et dynamique sous
fond de musique douce et gentille). A ce petit jeu on peut opposer beaucoup d'autres exemples. Il y a moins de deux semaines par exemple, à Martigues,une mère dépressive tue son fils autiste et se suicide :
La personne qui gère le blog "psychologie, mathématqiues et choses connexes" a répondu à ce mail - 18 Décembre