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    Vous pouvez retrouver tous les soutiens ( associations, chercheurs, professionels de santé sur le site officiel de soutien

                                              
 
 Professeur Bernadette Rogé 
Psychologue, professeur de psychologie clinique université de Toulouse Le Mirail. Spécialiste internationalement réconnue de l'autisme
 
 

Courrier du Professeur Thomas Bourgeron à Sophie Robert
Directeur du département de Neuroscience de l' Institut Pasteur
Directeur de l'unité " Génétique Humaine et Fonctions Cognitives"
Professeur à l'Université Paris diderot 
 

Attestation de Vinca Rivière, Maître de conférences à l'Université de Lille    
 
 
 
 

Docteur Jean Cottraux
Psychiatre honoraire des hopitaux
Chargé de cours à l'université Lyon 1
Habilitation à la direction de recherche
Directeur scientifique de l'Institut Francophonede Formation de Recherche en Thérapie Comportementale et Cognitive
( ifforthecc )

 
Tiziana Zalla, PhD

Institut Jean Nicod-CNRS
Ecole Normale Supérieure
29, rue d'Ulm
75005 Paris - France
e-mail: tiziana.zalla@ens.fr
 
Je suis chercheur au CNRS et je travaille depuis plusieurs années sur les troubles cognitifs et comportementaux de l'autisme. J’ai vu le documentaire « Le Mur : la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme » et je souhaite apporter mon témoignage et mon soutien scientifique en faveur de Sophie Robert.
Depuis plusieurs années, la communauté internationale reconnaît les désordres du spectre autistique comme étant des troubles neurodéveloppementaux à forte composante génétique. Des anomalies cérébrales et des dysfonctionnements cognitifs ont été largement décrits. Parmi ces derniers, on retrouve des troubles dans un large éventail de fonctions cognitives, dont les fonctions exécutives de contrôle de l’action et de la pensée, la perception, l’attention, la motricité, les émotions, la communication et les interactions sociales. Les relations entre ces déficits et les anomalies cérébrales ont été établies grâce à l’utilisation des nouvelles techniques d’imagerie cérébrale. Grâce à ces découvertes, des nouvelles méthodes de rémédiation cognitive ont été développées. Des enfants et des adultes autistes dans la plupart des pays développés (Etats Unis, Canada, Royaume Uni, Italie, Allemagne et d’autres) bénéficient de ces avancées scientifiques. En France, la situation est étrangement en retard.
Je fais partie moi même de cette communauté internationale qui bâtit ses connaissances sur des méthodes expérimentales et sur la confrontation d’idées, de résultats et d’hypothèses. C’est donc avec stupéfaction et consternation que je réalise à quel point en France la communauté des psychanalystes se fait promoteur de propos arriérés et d’idées aberrantes qui n’ont aucun fondement empirique et rationnel. Ces propos sont d’autant plus nuisibles qu’ils prétendent expliquer des troubles mentaux sévères, tels que l’autisme.
Comme toute autre maladie, l’autisme nécessite d’une approche scientifique et d’une démarche médicale appropriées, au même titre que le cancer, le diabète, la maladie d’Alzheimer et pour prendre un exemple plus proche, la schizophrénie. Il est important étudier et comprendre l’autisme avec les moyens et les connaissances dont notre société dispose. Une question déontologique urgente se pose à tout professionnel de la santé, psychiatre ou psychologue, à savoir quels bénéfices la pratique et les outils conceptuels de la psychanalyse apportent aux personnes autistes. Or, si, comme les psychanalystes même le déclarent, la psychanalyse n’a rien à dire et affaire avec l’autisme, il faut que les patients et les parents en soient informés, il faut que les psychanalystes arrêtent de « somnoler » à coté de personnes qui ont, avant tout, besoin d’aide et de résultats concrets.
Pour en finir, les théories soutenues par certains psychanalystes interviewés promeuvent une conception dévalorisante, réactionnaire, culpabilisante et discriminatrice de la femme. Une telle image porte préjudice à toutes les femmes de cette société. Elle est profondément injuste car dépourvue de toute preuve expérimentale et justification théorique. Je me demande si elle n’est pas inconstitutionnelle.
Le débat soulevé par ce documentaire a le grand mérite d’ouvrir une question centrale pour la société française, une réflexion sur ses valeurs sociales et culturelles, sur l’investissement rationnel de ses ressources humaines et économiques, ainsi que sur les critères de rationalité qui en sont au fondement. C’est une occasion à ne pas manquer.

Tiziana Zalla
 
 
Esteve Freixa y Baque

Docteur d’État en Psychologie, Professeur des Universités, titulaire de la chaire d’Épistémologie et
Sciences du Comportement de l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV), membre de
plusieurs sociétés savantes nationales et internationales, du comité de rédaction ou de lecture
de plusieurs revues spécialisées nationales et internationales, auteur d’approximativement 125
articles dans des revues spécialisées nationales et internationales, conférencier invité à des
nombreux colloques, symposiums et congrès nationaux et internationaux
 

 
 
Jacque Van Rillaer

Docteur en psychologie
Professeur émérite à l'université de Louvain-La-Neuve et aux  facultés universitaires St Louis
 
 
   
   

 
 
Professeur Laurent Vercueil 
 

 
 
Brigitte Axelrad
 
Professeure de philosophie et psychosociologie
 

 
 
 
Franck Ramus
 
 
     
 

 
 
 
ASHRAFI KASSAMALY  
 
Psychologue clinicienne
 guion.ashrafi@orange.fr
38 RUE SAINT LAURENT 38000 GRENOBLE
 

 
En qualité de psychologue clinicienne diplômée de la Sorbonne, ayant un enfant autiste de 18 ans, suite à votre diffusion du film LE MUR, mon parcours personnel prend une valeur exemplaire dans l’impossibilité de se faire entendre à l’heure actuelle en France de la nécessité des méthodes éducatives pour la prise en charge dans l’autisme, car nous sommes toujours mis dans une situation d’imposture.

 Devant le refus des centres de le scolariser: « VOUS N’Y PENSEZ PAS VOTRE ENFANT SE TIENT LA TËTE EN ENTRANT DANS LA SALLE DE CLASSE »
Mon expérience m’a engagée à prendre en charge depuis son jeune âge, en complément des centres Français où l’enfant reste replié (auparavant agité) une prise en charge éducative de deux heures par jours au cours desquelles on sollicite l’enfant afin de lui permettre de surmonter ses déficits : il se centre se concentre et a unemeilleure compréhension de la vie environnante, a réussi à développer ses compétentes en natation, au ski, au cheval preuves à l’appui…

J’ai écrit un livre qui va paraître afin de montrer l’intérêt de ses méthodes que j’avais appliqué avant de les connaître comme une méthode

 ZEBULON : AUTISME METHODE ABA ?
L’adéquation de ses méthodes qui sollicitent l’enfant de façon à développer les échanges et les communications m’a surprise au point que cet été un déclenchement tout azimut du langage me conforte de penser que l’enfant autiste a des fonctions qui sont présentes et qui ne demandent qu’à être développées.

 Aussi, je suis révoltée d’entendre que l’on perde le temps en dormant, durant les séances de prises en charge. C’est comme ci on espérait qu’un bras partiellement non fonctionnel se remette sans rééducation à fonctionner.

 Si le but de la psychanalyse est de laisser advenir la personne comment une fonction éteinte pourrait elle se réanimer par magie ?
Comme il n’y a pas de magie alors rien ne passe et je comprends le discours dans le film qui renvoie un sentiment d’impuissance des intervenants.
Si l’enfant autiste devient un robot par ses méthodes, sans sollicitations nous sommes dans le cas de l’hospitalisme de Spitz.

 Est- il préférable de le voir se replier en position fœtale, plutôt que de le voir nous marquer ses préférences en nous montrant ou désignant son intérêt, ou développer ses compétentes de communication verbales, sportives, psychomotrices? Lequel de ces deux enfants est le plus vibrant à la vie ?

 L’imposture vient d’une vision incorrecte de l’autisme qui doit être pris sur un mode de problématique déficitaire.
 
Je vous envoie mon témoignage afin de faire valoir de ce qui est de droit car tous les enfants pris à temps ont un espoir d’une vie plus adaptée sans maltraitance par négligence, car enfin à la longue cela coûte plus cher à la sécurité sociale de payer a fonds perdus pour LE MUR VERS LEQUEL ON LES DESTINE
 
 
 
 
Michael Reber, PhD, HDR  
 
    CNRS UPR3212/Institute of Cellular & Integrative Neuroscience
5, rue Blaise Pascal -Strasbourg
Considérant mon expertise de la recherche scientifique sur les neurosciences, je pense être en mesure de constater que le documentaire de Mme Sophie Robert présente un état des lieux tout à fait honnête, confrontant aux connaissances scientifiques actuelles largement étayées dans la littérature scientifique internationale, le discours de psychanalystes qui prennent fréquemment en charge des enfants autistes en
France. Ce documentaire met notamment en évidence l'absence d'efficacité thérapeutique et de projet éducatif de la part des intervenants pratiquant des thérapies analytiques de l'autisme et bien souvent ignorant/rejetant les connaissances issues de recherches neurobiologiques.
Le documentaire de Mme Sophie Robert est une pièce clé d'un débat public important qui ne peut, ni ne doit, être censuré sous prétexte que certains intervenants souhaitent revenir sur leurs déclarations. Ces derniers pourront faire usage de leur droit de réponse lors de débats publics.

Fait à Strasbourg, le 7 décembre 2011.
 
 
 
Igor Thiriez  
 
Psychiatre
 
 
 
Olivier Bousquet
Infirmier diplômé d'état
   

 


 Courrier du docteur charly Cungi à Sophie Robert
Psychiatre et Psychothérapeute formé aux thérapies comportementales et cognitives
Directeur de l'enseignement à ifforthecc  cungi@ifforthecc.org 
  
Après avoir visionné votre film le mur, je n’ai rien trouvé de plus de ce que disent habituellement les psychanalystes concernant l’autisme. Les praticiens interrogés s’expriment librement et donnent leur avis, et surtout reconnaissent le manque d’efficacité de la psychanalyse dans ce type de pathologie, ce qui est bien reconnu maintenant.
Les études scientifiques montrent par contre clairement une bonne efficacité des méthodes psycho éducatives inspirées par les thérapies comportementales et cognitives pour améliorer les performances et l’adaptation des patients et pour aider les parents.
De plus même si tous les psychanalystes ne sont pas aussi « intégristes » que les personnes que vous interrogez, je pense personnellement que les explications psychanalytiques en mettant en cause les comportements maternels sont stigmatisantes et culpabilisantes pour les parents qui n’ont pas besoin de cela, la souffrance subie étant déjà considérable.
Il est particulièrement choquant que vous soyez poursuivie et avec une demande de dommages et intérêts aussi importants.
Cela pose clairement le problème de la liberté de la presse et j’espère que vos confrères sauront réagir et vous soutenir. Il est visiblement très courageux de votre part de diffuser ces informations. Les publications du «
Livre noir sur la psychanalyse »  et plus récemment du livre de Michel Onfrey, « le crépuscule d’une idole » , ont entraîné une forte réaction bien que les faits rapportés soient exacts, mais cela n’était pas allé jusqu’à la justice. Ce dernier point rend les choses très graves. Si la simple discussion d’idées même vigoureuse est souhaitable dans un monde démocratique, l’interdiction est à mon avis inadmissible. Tout cela n’est pas à l’honneur de vos invités, ni de la psychanalyse.
Je vais donc diffuser ces informations si vous êtes d’accord auprès des associations de parents autistes que je connais en France et en Suisse.
 
 


 
Hadjikhani Nouchine     
 
Professeur Associé en Radiologie, Harvard Medical School, Boston, USA
Professeur SNF, Ecole Polytechnique Fédérale Lausanne, Suisse
 
 
Je tiens à témoigner que
1. Le discours tenu par les psychanalystes dans le documentaire ‘Le MUR ‘ de Sophie Robert est conforme non seulement à l’expérience que j’en ai personnellement, mais également à l’expérience qui m’a été directement rapportée par les parents d’enfants autistes qui ont été confrontés à eux.
2. La psychanalyse ne peut être considérée comme une science, car ses théories sont infalsifiables.
3. Les thèses psychanalytiques qui affirment que l’autisme est la conséquence de troubles relationnels sont invalidées par tous les travaux menés par la communauté scientifique internationale depuis des années.
4. Les travaux scientifiques démontrent clairement que l’autisme est un trouble neurodéveloppemental, dû à une interaction entre des anomalies génétiques avec des facteurs environnementaux tels que des toxiques chimiques, des virus, etc. On connaît à ce jour plus d’une trentaine de gênes impliqués dans l’autisme, et qui pour la plupart sont impliqués dans la formation des synapses. L’autisme commence durant la formation du cerveau, c’est à dire pendant la grossesse.
5. Mes propres travaux mettent en évidence des différences structurelles et fonctionnelles du cerveau des personnes autistes.
6. Les psychanalystes refusent de se rendre à cette évidence ; le documentaire de Sophie Robert est un élément incontournable du débat public qui doit avoir lieu en France sur l’autisme.
7. Il a été démontré qu’un dépistage et une intervention précoce peuvent changer favorablement le cours du développement des enfants autistes. En insistant sur leur thèses et en soustrayant ces enfants à une éducation optimale, les psychanalystes les privent de leurs chances de pouvoir se développer et s’intégrer dans la société
  
 
 

.
Courrier de Fabienne Cazalis, phD à Sophie Robert , Paris, 1er décembre 2011
 
 
Chère Sophie Robert,
Cette lettre a pour objectif de commenter les citations à caractère scientifique des personnes interviewées dans votre documentaire intitulé "Le Mur". Je vous adresse ces commentaires en tant que docteur en Sciences Cognitives (EHESS, 2002) ayant travaillé
pendant 6 ans dans la recherche en neurosciences à UCLA (University of California Los
Angeles, USA). J'ai ensuite exercé comme professeur de neurosciences en Faculté de médecine (Ross University School of Medicine). Les remarques que je fais dans cette lettre ne requièrent pas de spécialisation scientifique pour être comprises.
Dans l'ensemble de votre documentaire, seules trois références scientifiques sont faites par les praticiens interviewés, respectivement par les Docteurs Alexandre Stevens, Bernard Golse et Aldo Naouri. Le fait que ces citations soient limitées à trois suggère une pauvreté de référentiel scientifique dans le discours de l'ensemble des praticiens interviewés. Concernant ces citations à caractère scientifique, la première (Dr Stevens) est tout simplement fausse. Les deux suivantes (Dr Golse et Dr Naouri) sont des interprétations orientées de faits partiels et sortis de leur contexte, et ne peuvent en aucun cas être considérées comme justes. Je partage avec vous mon étonnement face à ce qui pourrait, dans certains cas, être vu comme un
manquement aux articles 11 et 13 du code de déontologie médicale (joints à cette lettre).
Voici le détail de mon raisonnement :
  • Citation du dr Alexandre Stevens
Psychiatre en chef de l'institution pour enfants le Courtil, Tournai
Vidéo partie 1
Timecode 12'17''
"on n'est pas cablé neurologiquement pour le langage […] l'essentiel, c'est que le langage, justement, il est hors de l'organisme"
Cette citation est incompréhensible. L'être humain est évidemment cablé neurologiquement pour le langage. Les études montrent que la latéralisation des aires du langages (le fait que les zones du cerveau dédiées au langage soient situées sur l'hémisphère gauche, le cas général, ou bien sur l'hémisphère droit, ou encore bilatéralement) est présente dès la naissance.
Comment un psychiatre, qui est supposé avoir étudié le développement cérébral du bébé et de l'enfant, ainsi que toutes les pathologies neuropsychologues dues à des lésions du cerveau, peut-il énoncer une telle contre-vérité ?
  • Citation du Pr .Bernard Golse
Chef du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Necker, Paris
Vidéo partie 1
Timecode 10'16''
"dès que le bébé est conçu, l'organisme maternel va immédiatement sécréter une vague d'anticorps très forte pour expulser ce bébé qui est a demi étranger pour le corps de la mère […] Finalement la première chose que biologiquement la mère ne supporte pas chez son bebe, c'est la partie qui vient du père"
Dans cette citation, le Pr Golse prend comme modèle la réaction immunitaire maternelle a l'implantation d'un corps étranger qu'est la nidification du foetus pour démontrer que la mère, par essence, rejette ce qui vient du père, et il semble en déduire une généralisation des relations père-mère.
C'est une interprétation très contestable. S'il est vrai que l'implantation du foetus peut être assimilée à une allogreffe, ce qui est frappant, c'est précisément le fait que le système immunitaire maternel soit aussi tolérant et que le foetus ne soit pas systématiquement rejetté !
Le terme scientifique pour décrire ce phénomène est "maternal immune tolérance". Cette tolérance immunitaire maternelle implique le trophoblaste, un tissu foetal, suivant un équilibre bien plus complexe que la description donnée par le Pr Golse. Cette adaptation immunitaire ne peut en aucun cas être réduite, ni même comparée, à une "double-négation", ainsi qu'il le suggère.
  • Citation du Dr. Aldo Naouri
Pédiatre, Paris
Vidéo partie 2
Time code18'06'' et suite au début de la partie 3
"En 1984, il y a un biologiste qui fait la démonstration assez extraordinaire que le placenta est d'origine paternelle exclusive. C'est-a-dire qu'il est sous le contrôle de gènes portés par le spermatozoïde. Autrement dit, le placenta, c'est ce qui permet à une mère de ne pas détruire son enfant, et à un enfant de ne pas tuer sa mère. […] autrement dit, c'est un élément régulateur entre eux, c'est une interposition ce placenta. C'est-à-dire que, en gros, on a le sentiment comme ça que l'attitude du père à l'intérieur des décisions qu'il prend, de ce patriarcat qu'il instaure, de cette domination masculine, a été toujours une rechercheempirique de cette fonction que le placenta occupe et qui permet à chaque enfant de venir au monde sans être détruit."
A l'instar du Pr. Golse, le Dr. Naouri utilise des connaissances scientifiques pour justifier un modèle des relations père-mère-enfant. En l'occurrence, les faits auxquels il se réfère sont si déformés et sortis de leur contexte qu'ils en deviennent faux, pour les trois raisons détaillées
ci-dessous :
Tout d'abord, le placenta humain est un tissu d'origine mixte, provenant de la fusion de l'endomètre de la mère et du trophoblaste du foetus. Il est impossible d'interpréter le placenta comme étant "d'origine paternelle exclusive".
De plus, il est surprenant de réduire le placenta à un organe de défense. C'est avant tout un organe de nutrition, d'oxygénation et de nettoyage du sang foetal…
Enfin, le phénomène évoqué, appelé "Gène soumis à empreinte", décrit comment certains tissus sont déterminés non pas par les deux allèles (maternel et paternel) des gènes impliqués, mais par un seul allèle, soit maternel, soit paternel. S'il est vrai que chez les souris, le rôle des gènes d'origine paternelle est essentiel pour la constitution du placenta, il n'en est pas de même chez tous les mammifères ! Chez les Humains, il y a effectivement une influence des gène soumis à empreinte lors de la constitution du placenta, mais cette influence est mixte, avec action combinée de certains allèles provenant du père et d'autres provenant de
la mère. Je joins a cette lettre une illustration tirée d'une revue scientifique récente, qui résume l'état des connaissances concernant les participations respectives allèles paternels et maternels concernant le placenta
(http://www.plosgenetics.org/article/info:doi/10.1371/journal.pgen.1001015).
En vous souhaitant bonne réception de ce courrier, je me tiens à votre disposition si
vous souhaitez de plus amples informations.
Fabienne Cazalis
Extrait du code de déontologie médicale :
Article 11 (article R.4127-11 du code de la santé publique)
Tout médecin doit entretenir et perfectionner ses connaissances ; il doit prendre toutes dispositions nécessaires pour participer à des actions de formation continue. Tout médecin participe à l'évaluation des pratiques professionnelles.
Article 13 (article R.4127-13 du code de la santé publique)
Lorsque le medecin participe a une action d'information du public de caracte e educatif et sanitaire, quel qu'en soit le moyen de diffusion, il doit ne faire etat que de données confirmées, faire preuve de prudence et avoir le souci des repercussions de ses propos aupres du public. Il doit se garder a cette occasion de toute attitude publicitaire, soit personnelle, soit en faveur des organismes ou il exerce ou auxquels il prete son concours, soit en faveur d'une cause qui ne soit pas d'interet general.
 
 
 

 
Dr Jean-Pierre Luauté
Psychiatre honoraire des hôpitaux.
25 rue de la République 26100 Romans
 

L’application d’une psychanalyse dogmatique aux patients (enfants et adultes) souffrant de maladies mentales graves a été dans notre pays catastrophique comme j’ai pu m’en rendre compte au cours de ma carrière.

La conséquence a été d’une part l’inefficacité de ces prétendus soins, d’autre part l’abandon par plusieurs générations de psychiatres de tout intérêt et de toute connaissance pour les bases cérébrales neurobiologiques de troubles appartenant de plein droit à leur spécialité.

Dans un exemple publié * un malade âgé de 43 ans a été vu se disant atteint d’une « névrose obsessionnelle avec traits hystériques ». Il était suivi depuis 8-9 ans en psychanalyse par un psychiatre lacanien à raison de trois séances hebdomadaires. Non seulement il n’en avait tiré aucun bénéfice mais il y avait englouti une fortune. A aucun moment son thérapeute ne lui avait prescrit le moindre traitement et ne lui avait fait passer le moindre examen médical. Il est apparu que ces troubles, qui étaient particulièrement sévères et invalidants, pouvaient s’expliquer par les séquelles, bien visibles sur le scanner, d’un accident vasculaire cérébral peu étendu mais touchant une région sensible (noyaux gris).

 

* Syndrome « obsession-dépersonnalisation » d’origine lésionnelle par O. Saladini, J-P Luauté et al. Annales Medico Psychologiques 2004 vol 162 n° 5 384-388.

Dans un cas publié dans le même n° de cette revue, une malade vue à l’âge de 53 ans pour un Trouble Obsessionnel Compulsif sévère avait été suivie pendant des années par divers psychiatres sans qu’aucun d’eux n’ait jamais demandé un examen d’imagerie cérébrale. Celui-ci a révélé des lésions séquellaires d’une intoxication ancienne à l’oxyde de carbone. Voir « Trouble obsessionnel compulsif secondaire » par J-P Luauté, O. Saladini et al. Annales Medico Psychologiques 2004 vol 162 n° 5 378-383.

Articles accessibles sur www.sciencedirect.com

 

   
 

    Frédérique Petit
Psychologue à consultation médico-psychologique de Villeneuve St Georges
Membre du laboratoire de recherche "psychopathologie et processus de santé" de l'Université Paris-Descartes
J'atteste recevoir la visite de parents qui se plaignent de la prise en charge psychanalytique de leur enfant non seulement dans le cadre de l'autisme mais aussi pour tous les autres troubles : TDAH , TOC, schizophrenie, troubles alimentaires,
Le discours du film est tout à fait conforme à ce que les parents rapportent quant à l'explication du trouble de leur enfant.
 
Ce discours entraine une culpabilité énorme chez les parents ( beaucoup sont sous anti depresseurs ) et de plus la prise en charge psychanalytique n'a pas montré d'efficacité par rapport aux thérapies issues du modèle de l'apprentissage ( Thérapies Comportementales et Cognitives ) selon les études internationales.
 
L'omniprésence du modèle psychanalytique en France dans les secteurs de soin et dans les universités de psychologie font que peu de thérapeutes pratiquent les T.C.C  et ainsi les patients n'ont pas en France d'offre de soin de ces dites thérapies.
 
Ce film est indispensable pour faire évoluer les mentalités et permettre un libre accès à d'autres thérapies que la psychanalyse.
 
 

Serge Christin
Psychologue en exercice dans le secteur Médico - Social

En tant que psychologue en exercice dans le secteur médico social depuis 1985 j’atteste que dans ce milieu, l’imposture psychanalytique, pratique verbeuse maladive qui défie la raison et tourne le dos à la science de façon délibérée depuis un demi-siècle, occupe encore aujourd’hui une place très largement dominante.

Durant toute ma carrière, j’ai lu et entendu l’immense majorité des « psys » français qu’ils soient modestes ou de renom, déblatérer le genre d’inepties prononcées dans le film « Le Mur » et que s’approprient sans esprit critique les éducateurs spécialisés, travailleurs sociaux et même des rééducateurs qui abandonnent les fondamentaux de leur métier pour se livrer à ce freudo-lacanisme qui abolit toutes les frontières de compétence.

Ce délire pseudo scientifique séculaire qui fait de la France, pays des Lumières, la risée du monde est encore le socle majoritaire de tous les enseignements dispensés notamment en psychologie, dans les écoles d’éducateurs et dans les centres de formation.

Je ne connais pas un domaine au sein duquel règne et se cultive une bêtise, une ignorance et un obscurantisme aussi consternants.

Je soutiens totalement Sophie ROBERT et « Autistes Sans frontières » pour « LE MUR » qui mérite la Palme d’Or du documentaire ainsi que les Associations et les personnalités scientifiques parmi lesquelles il y a des psychologues et des psychiatres éclairés qui en ont assez de voir le destin des patients livrés à ces charlatans.

Lorsque étudiant, j’étais stagiaire en Service Psychiatrique vers 1984, j’ai assisté à la pratique du « Packing » consistant à envelopper des enfants handicapés mentaux, déficients psychiques et autistes dans des draps et couvertures ayant trempé dans une baignoire remplie d’eau et de blocs de glace.

Nous étions tous les membres de l’ »équipe soignante » disposés en cercle et invités à dire tout ce qui nous passait par la tête, à observer l’enfant grelotter mais opérant une sorte de nouvelle naissance.

J’ai honte de ne pas avoir dénoncé cette pratique stupide et barbare dont j’entends dire qu’elle est toujours d’actualité.

Je fournis cette attestation à Sophie ROBERT pour qu’elle soit produite en justice et vous fais part de la honte que mon pays et ma profession m’inspirent même si j’aime passionnément mon métier.

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