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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 19:09

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Réponse de Nathalie Radosevic, maman, suite à l'article paru dans Psychologies.com, intitulé : « Comment les autistes nous voient »

 

 

 

Les autistes ont le sens de l'humour.

Oui, comme chacun sait, l'humour est totalement personnel. Il n'existe pas d'humour type, même les neurotypiques parlent « d'humour noir », ou « rire jaune »...il existe donc également plusieurs formes d'humour autistiques, en espérant ne pas vexer les neurotypiques qui pourraient penser détenir du monopole humoristique. C'est pourquoi, j'ai intitulé mon article « La psychose neurotypique vue par les autistes », parce que nous voulons également partager la notion de psychose et de maladie avec les neurotypiques. Il ne faut pas que cela soit exclusif à l'autisme !

 

 

« Ce sont d’étranges bébés. Comme leurs yeux nous fuient, nous nous demandons s’ils nous voient »

Lorsqu'un neurotypique feint de ne pas voir un « ami » de longue date à qui il doit de l'argent, il ne semble pas voir son ami créancier....et pour peu que cet ami l'alpague en lui demandant de ses nouvelles ou simplement de lui rappeler sa dette, soudain, frappé par gêne, le neurotypique s'exclame « Ah, je ne t'avais pas vu ! De l'argent ? Tu es sûr ? Ah oui, tu as raison....j'avais oublié ! » Est ce que nous dénonçons cette personne aux services sociaux pour trouble amnésique, ou le fait de n'avoir « pas vu » son créancier ne fait il pas de lui une personne en danger parce qu'il ne voit pas ? Et bien les autistes, eux, ne savent pas feindre, ne rusent pas pour ne pas restituer une somme d'argent. Ils sont foncièrement honnêtes, car pour eux, déroger au principe de faire ce qu'on dit est intolérable !

Le fait que l'on pense d'eux qu'ils soient des bébés, c'est sans doute pour dire que la ruse n’apparaît que plus tard, et que le bébé est un être innocent, comme l'est la personne autiste ? Alors pourquoi ne pas mettre en lumière le coté positif de la sincérité et de l'innocence au lieu d'en faire un défaut en le rabaissant à l'état régressif de bébé ? Parce qu'un autiste ne parle pas forcément il est forcément « un bébé » ? Diriez vous qu'une personne d'origine étrangère qui arrive en France est un bébé ou un attardé mental parce qu'il ne parle pas notre langue ? Alors imaginez combien de français peuvent paraître attardés à l'étranger, car c'est l'un des seuls pays à ne pas faire l'effort d'apprendre les langues étrangères et estime qu'on doit savoir parler le français à l'étranger !

 

 

 

Les neurotypiques aiment porter des matières désagréables au toucher, voire, des vêtements ressemblant à des encarts publicitaires

 Parce qu'une personne ne veut porter que du coton ou au contraire, ne veut porter que du synthétique, cette personne est considérée comme bizarre ? Alors parlons justement des personnes qui se damneraient pour porter des vêtements et accessoires, chaussures hors de prix juste parce qu'il y a le nom de la marque écrite en gros dessus. Si on considère l'aspect marketing, il semblerait que le neurotypique souffre d'une maladie mentale du fait qu'il n'a pas réalisé que le créateur de ces marques utilisent les clients pour faire leur propre encart publicitaire, non seulement gratuitement, mais en plus, sont payées par le client qui va payer souvent une fortune pour avoir le droit de diffuser ces marques sur lui !

 

Quelle personne normalement constituée porte des vêtements et accessoires en ne demandant pas une contrepartie financière du fait qu'elle diffuse la marque du créateur sur lui ? Les « people » se font payer pour être vues avec des marques....elles ont des contrats avec le propriétaire de ladite marque et le citoyen lambda, neurotypique, lui, se rue pour MONTRER qu'il peut se l'offrir.

 

 

« Que survienne une sensation inattendue – une forte envie d’aller aux toilettes qui prend la forme d’une douleur incompréhensible, un claquement de porte, une sonnerie… »

Un autiste sent qu'il doit aller aux toilettes lorsqu'il a une douleur...parce qu'il est tellement absorbé par ce qu'il fait ou voit qu'il n'y va que lorsque l'envie se montre pressante et intenable. Et les neurotypiques ? Ils ont un bouton qui s'allume qui leur dit d'y aller ? Jamais un neurotypique n'a retardé le moment d'aller aux toilettes juste parce qu'il ne voulait pas rater une émission à la télé ou parce qu'il n'avait pas envie d'y aller avant de partir et que ça l'a pris juste dans les transports en commun ? Les claquements de porte et les sonneries stridentes sont elles agréables aux neurotypiques ? Le bruit comble-t-il à ce point un vide existentiel du neurotypique stressé et dépressif qu'il a besoin d'entendre des sons dépassant le seuil tolérable pour un autiste, qui lui est plus adepte de tranquillité et de calme ?

 

 

 

« Ils ne captent pas les émotions sur un visage »

Les neurotypiques captent des émotions même lorsqu'il n'y en a pas. Ou cherchent constamment à interpréter des situations et émotions non présentes chez leurs semblables. Voilà aussi l'une des raisons aux mésententes conjugales et aux crêpages de chignons relationnels. Ils sont forts pour voir des sens cachés même là où il n'y en a pas. Ils sont paranoïaques, narcissiques et ramènent tout à eux. Si au contraire les autistes s'interrogent sur les émotions des neurotypiques ou d'autres personnes différentes et non neurotypiques, c'est parce qu'elles sont curieuses de l'autre. Elles aiment apprendre et comprendre. Il me semble que c'est une qualité qui peut s'apparenter à de l'intelligence, non ?

 

« Tous ces éléments concourent sans doute à entraver le développement de ce l’on appelle la « théorie de l’esprit ». Cette aptitude, qui apparaît vers l’âge de 3 ans, est la capacité à attribuer des états mentaux à autrui ».

 C'est bien ce que je disais. Les neurotypiques se pensent les seuls détenteurs de la « théorie de l'esprit ». Plutôt que d'extrapoler, une personne autiste posera la question clairement et sans détour, pour ceux qui ne parlent pas, ils trouveront un autre mode de communication. Mais ils communiqueront et ne resteront pas sur des suppositions ou extrapolations.

 

 

 

« Regard qui échappe au bébé malade »

Tous les bébés doivent être malades alors selon cette hypothèse, car rares sont les bébés qui s'intéressent à tout ce qui les entoure. Les neurotypiques ne disent-ils pas que les bébés passent le plus clair de leur temps à manger et dormir dans les premiers mois de leur vie ? Alors certes, les bébés autistes ont parfois le regard fuyant (pas tous ou sélectivement, face aux inconnus), mais lorsqu'on leur apprend plus tard à le faire, ils semblent rattraper largement le retard et mettre les neurotypiques en échec à l'âge adulte (parfois même avant). Je donne un exemple concret. Un autiste voit une personne sans abri mendier dans le métro...il regarde la personne s'approcher de lui qui parle pourtant à toutes les personnes, pourtant la plupart des neurotypiques baissent ou dévient la tête ou semblent absorbés par leur journal, livre ou la vue imprenable des tunnels sombres du métro parisien. Ils le font également lorsqu'une personne âgée, enceinte ou handicapée monte dans le wagon ou le bus. Sont ils souffrants ? Pourtant, même ma fille a noté à haute voix que les personnes ne veulent pas la laisser s'asseoir et qu'ils regardent leurs chaussures ! Pourtant elle est autiste et a pu remarquer qu'ils regardaient ailleurs.

 

 

 

Le neurotypique est moqueur et éprouve le besoin de rabaisser et d'humilier devant les autres

Certes, la personne autiste n'éprouve pas forcément le besoin de s'amuser avec les neurotypique dont il ne comprend pas les jeux. Mais si c'est pour se moquer de quelqu'un d'autre, il faut s'interroger sur l'état mental de la personne neurotypique qui présente un état mental de dépendance, il ne sait pas jouer seul, il a besoin de s'occuper en embêtant ses camarades et plus tard, vous harcèlera au téléphone parce qu'il ne comprend pas que vous ne partagiez pas ses centres d'intérêts. Or, devant cette évidence, l'autiste, ne sachant quoi répondre (sans doute parce qu'il n'y a rien à répondre et que l'autiste aura la sagesse de se taire plutôt que de passer pour un imbécile), il se taira ou répondre « je ne sais pas ». Ce qui attisera la moquerie des neurotypiques qui, non contents de ne pas savoir s'occuper seuls, ont le besoin compulsif de rabaisser celui qui ne se soustrait pas à son besoin (tout aussi compulsif) d'autorité.

 

 

 

« Car la pensée autistique est une pensée concrète. »

Oui et si certains n'utilisent pas les expressions métaphoriques, d'autres au contraire les privilégient, car les images sont concrètent justement. Une personne autiste pourra ainsi écouter une personne, mais si on lui demande de « se mettre à la place » de l'autre, elle risque en effet de ne pas pouvoir. C'est tout simplement une constatation réaliste, car nul ne peut le faire. Pas même les neurotypiques qui se targuent pourtant de la capacité d'empathie (sélective)...se mettre à la place de l'autre implique d'avoir une compréhension totale de la personne que l'on a face à soi et dans la mesure où toute personne est déjà pour elle même parfois une inconnue...et que l'on passe tous du temps à se trouver (même en cherchant activement), comment ne pas l'être pour l'autre ?

Avoir des exigences que l'on n'a pas déjà envers soi, c'est cela être neurotypique ?

 

 

« Ils doivent apprendre par cœur la vie en société »

Comment se passe l'éducation d'un neurotypique ? Sait il instinctivement se servir de la politesse ? Les enfants n'apprennent-ils pas qu'il ne faut pas écrire sur les murs ou se moquer des autres ? Alors, c'est que les neurotypiques sont soit mal éduqués soit inaptes à vivre en société. Les prisons regorgent de personnes neurotypiques qui n'ont pas appris les règles de bonne conduite que les autistes, une fois qu'elles ont appris ce qui est permis et ne l'est pas, ne sera pas criminel en série, violeur, voleur, n'ira pas agresser des personnes gratuitement ou pour leur voler ce qu'ils possèdent, n'iront pas vandaliser, etc. A ce se demander qui est le plus atteint et inapte à vivre en société !

 

 

« Pour les personnes autistes, la vie sociale est une jungle, souligne le docteur en sciences sociales belge Peter Vermeulen »

En effet, je confirme. Personne de sensé et d'éduqué ne peut accepter de vivre dans une pareille société de gens capables de mentir, voler, tricher, piller, tuer, violer, agresser sans raison ou par intérêt quelconque (matériel ou juste pour avilir)...à part peut être les neurotypiques qui se consolent en se lançant des expressions stériles pseudo philosophiques « C'est la vie, la vie c'est dur, c'est une jungle, faut s'y faire... » etc.

Vivre « dans un état d'insécurité permanente », oui, qui ne le serait pas sachant qu'il est incapable de faire du mal aux autres et de comprendre les ruses des comportements pervers ?

 

 

« Ils dépensent une énergie folle pour vivre parmi nous »

Je le confirme. Lorsqu'une personne n'est pas câblée pour comprendre les « théories de l'esprit » (faisons un peu d'humour noir neurotypique!) des personnes neurotypiques, donc, comprendre qu'il y a des ruses, des personnes potentiellement malveillantes dont il faut se méfier, qu'il faut constamment s'assurer de ne pas signer un contrat nous piégeant de contraintes parfois inhumaines (on appelle cela les clauses abusives, mais la Justice a encore du travail à faire en France pour les sanctionner!), ou de personnes vous faisant accepter de se porter « caution solidaire » dont la solidarité est d'ailleurs totalement absente ou juste faite pour contraindre l'innocent, celui qui n'est pas pervers ni truand. La loi d'ailleurs est surtout là pour donner raison aux plus rusés, ceux qui savent la contourner. Et si on créé des mesures de « protection judiciaire » en considérant une personne comme « majeure incapable », imaginez donc la vision psychotique de la neurotypie pour une personne autiste ! Un vrai cauchemar !

 

 

 

C'est au monde neurotypique de s'éduquer et d'arrêter de considérer celui qui est différent comme un attardé mental.

 Demain, si nous découvrions qu'il y a plus d'autistes que de neurotypiques, c'est LE NEUROTYPIQUE qui passera pour incapable...je doute que les personnes autistes puissent infliger aux neurotypiques ce qu'ils ont subi de leur part, à savoir :

des traitements médicamenteux lourds et inappropriés

 

des traitements inhumains de soins psychiatriques divers (contention, « enveloppements humides et froids » - je nomme le « packing », cellules d'isolement, humiliations du personnel hospitalier, infantilisation, etc)

 

des traitements inhumains et culpabilisation des parents et notamment de la mère par la psychanalyse qui est fortement implantée dans le milieu hospitalier (à 80 %), humiliations des mères et des enfants, infantilisation et laisser, voire pousser l'enfant et l'adulte autiste à la régression et j'en passe...

 

 

 « Ils dépensent une énergie folle pour vivre parmi nous »

 Je le confirme. Lorsqu'une personne n'est pas câblée pour comprendre les « théories de l'esprit » (faisons un peu d'humour noir neurotypique!) des personnes neurotypiques, donc, comprendre qu'il y a des ruses, des personnes potentiellement malveillantes dont il faut se méfier, qu'il faut constamment s'assurer de ne pas signer un contrat nous piégeant de contraintes parfois inhumaines (on appelle cela les clauses abusives, mais la Justice a encore du travail à faire en France pour les sanctionner!), ou de personnes vous faisant accepter de se porter « caution solidaire » dont la solidarité est d'ailleurs totalement absente ou juste faite pour contraindre l'innocent, celui qui n'est pas pervers ni truand. La loi d'ailleurs est surtout là pour donner raison aux plus rusés, ceux qui savent la contourner. Et si on créé des mesures de « protection judiciaire » en considérant une personne comme « majeure incapable », imaginez donc la vision psychotique de la neurotypie pour une personne autiste ! Un vrai cauchemar !

  

 

Pour combattre quelques idées reçues : 

- Oui une personne autiste évolue et peut progresser.

 

- Non, l'autisme ne s'arrête pas à l'âge adulte, un enfant autiste devient un adulte autiste, même s'il n'a plus autant de difficultés qu'auparavant, car il a pu apprendre et mettre des stratégies éducatives en place.

 

- Oui, il y a des adultes autistes qui peuvent apprendre un métier, même le choisir (pour peu qu'on lui laisse un vrai choix ! ).

 

- Ils peuvent également conduire, se marier et avoir une vie de famille et avoir des enfants et s'en occuper tout autant que les neurotypiques.

 

- Non, les personnes autistes ne réclament pas plus de droits que les neurotypiques (mais ça c'est curieux c'est une pensée purement neurotypique de penser qu'une personne reconnue « handicapée » va forcément ruser pour obtenir de l'argent qui ne lui est pas dû, ou qu'il pourrait en avoir plus que lui !).

 

- Non les personnes autistes ne sont pas forcément déficientes parce qu'elles ne parlent pas et ont des comportements qui peuvent sembler bizarre aux neurotypiques. Tout comme il peut sembler bizarre à une personne autiste de voir des neurotypiques se moquer cruellement, faire du mal gratuitement, mentir, tricher et autres....chacun ses amusements...les autistes sont pacifistes !

 

 

Combattre la psychanalyse, pourquoi ?

 Parce que la vision de la psychose ne s'applique pas à l'autisme, nous demandons aux psychanalystes (tous métiers confondus qui utilisent la psychanalyse comme moyen thérapeutique) de cesser de divaguer sur les soi disant incapacités des personnes autistes, ni sur des interprétations purement hallucinatoires des pensées autistiques. Il est temps que la psychanalyse retrouve un peu de décence et cesse l'intrusion dans la vie des personnes autistes. Parce que ces psychanalystes s'imposent aux personnes autistes, et que ce ne sont pas les personnes autistes qui vont délibérément choisir cette thérapeutique...un neurotypique accepterait-il d'aller chez un garagiste faire réparer son véhicule et de trouver un gastro-entérologue à la place ? Surtout si celui ci se prétend indûment compétent et sabote son véhicule....

 

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commentaires

L
Je suis maman de 4 enfants, dont 2 aspergers, je suis moi-même asperger, je l'ai su à l'âge de 40 ans, j'ai bien galéré pendant une grande partie de ma vie, cela a été effrayant, j'ai pris soin et même un très grand soin de mes enfants, ils ont et ont fait des études supérieurs, ils sont très heureux et sont très équilibrés, je le suis moi-même, j'ai fait très attention de ne pas vivre dans le système, enfin, j'ai préservé ma vie de famille, car étant une maman isolée, je suis devenue une guerrière pacifique, à présent je suis sereine, mais durant des années avant que je comprenne, le monde a été très très difficile à comprendre, on m'a torturé et rasé la tête !. je me suis reconstruite, ma victoire est de voir mes enfants adultes et bien dans leur vie et de voir mes cheveux repousser !.
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S
J'aimerais correspondre avec toi, lala
L
C'est un article fort intéressant et très vrai. <br /> Il a juste un paragraphe qui a été copié deux fois. <br /> Laura.
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L
si on suis une certaine logique, qui fut prouvé depuis le début de notre evolution humaine, il faudrais mieux en finit vite avec les neurotypique...<br /> <br /> leur attitudes est dangereuse même pour eux, surtout pour les autres, les neurotypiques se croient supérieur, de part leur facilitée a trouver un de leur semblables<br /> <br /> les neurotypique sont pret a croirent en la valeur de ce qu'il ont dans les mains, si on leur as dit, même si'ils l'ont obtenue avec la plus grande facilitée<br /> <br /> regardez ce que les neurotypique ont fais de la formule e=mc au carrée...<br /> <br /> non seulement l'utilisation etait grossiere, dénué d'honneur et même de savoir, puisque ceux qui l'ont construit nont fais qu'appliquer les résultat de la tête d'un aspis<br /> <br /> De plus, au nom d'un caprice d'enfant pourrit gâter, s'est permit de tuer ces villes et ces gens, n'as même pas chercher l'honneur du combat...<br /> <br /> un jour, quand je serait devenue asser fort, je me tiendrais devant tout ces lâche et leur montrerais qu'ils ne sont absolument rien quand il ne possedes qu'eux même, je les ramenerais a leur conditions misérable, je leur ferais s'excuser aupres d'une merde que j'aurais chié, de leur existance même, puis je les marden, depuis le nombril a la gorge...
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L
Je trouve cet article vraiment géniale. Je suis maman d'une "aspergirl" , et je cherche des éléments pour que l'équipe pédagogique du collège aborde le syndrome auprès des élèves qui la prênent pour une inadaptée. Je n'arrête pas dire à ma fille que les inadaptées de la société sont ceux qui ne respectent pas les autres. Ce texte va être une source d'inspiration pour résoudre une partie de l 'incompréhension des élèves neurotypiques (terme utilisé, au départ, par les autiste pour nommer les personnes qui ne présentent pas d'autisme. Il a été repris par la suite par les médecins et les journaliste)
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P
"Le Petit Prince a Dit" : ce que cet article met en relief c'est justement qu'on peut tout autant critiquer les NT (nerutypiques) comme vous nous critiquez quand vous résumez le tout à ce que notre comportement (et non notre CONDITION) serait "perfectible": voilà le problème! L'adaptation à sens unique car vous êtes plus nombreux. Mais il y a un souci éthique de ne pas vous suivre : votre morale ne colle pas à nos valeurs. S'il est vrai que autiste ne signifie pas "ange", les jeux de manipulation sur lesquels REPOSE la société entière c'est ce qui nous est principalement reproché. Donc cherchez l'erreur. C'est bien ce que souligne cet article. <br /> Je suis Asperger, en connaissance de cause je remercie l'auteur de cet article qui crie pour nous tous. Il faut faire comprendre. Le message choque? C'était le but! Pour bien faire comprendre. Un Asperger doit supporter de s'entendre dire par un NT qu'il a un "trouble", car le NT ne comprends pas que c'est un fonctionnement neurologique différent.<br /> Et notre travail d'adaptation c'est tous les jours et ce sans relâche. Alors après vous dites "faites un effort!!". Je dis alors que pourquoi ne pas se mettre dans notre peau. Vous, les NT, avez d'emblée des aires cérébrales qui rendent des tâches automatiques, nous non mais on a d'autres capacités que la société tente d'écraser fortement. Alors je suis là, je reste debout et quand je lis un article comme celui-ci je comprends encore plus que ce que je vis ce n'est pas dans ma tête, que de mon côté je fais tous les efforts, mais je ne deviendrai jamais un NT car cela ne correpond pas à ma configuration neuronale. Mais c'est sans regrets : je n'aimerais pas devenir un NT. J'assume mes forces et mes faiblesses. Pour les NT tout est traduit quantitativement et qualitativement. Il faut sortir de ce schéma pour nous comprendre. Donc le but ce n'est pas dire qui est le plus beau, le plus gentil, le plus intelligent. Juste que chacun puisse s'épanouir. Nous autistes on ne blesse pas les NT, on ne les rejette pas. Mais les NT si. Après ils disent qu'on est "dans notre bulle". … il faut se mettre d'accord. Le système de pensée du NT c'est normaliser tout le monde. Donc je conçois que pour eux c'est difficile d'apprécier la différence, mais d'un autre côté ils sont là à chercher "la perle rare" et quand c'est un autiste qui détient les qualités requises, on lui met les bâtons dans les roues! Et c'est bien triste. C'est donc un combat malgré nous, pour juste exister. Donc permettez que de temps à autres on s'exprime comme dans cet article. Il ne faut pas provoquer, mais parfois il faut remuer un peu, pour faire réagir.
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N
Merci Papillon! C'est exactement mon ressenti. ????????

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