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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 12:10

Zéphir est né le 31/01/2004 à la maternité st Vincent de Paul (paris 14ème) par voie basse après une rupture de la poche des eaux qui m'a valu d'être mise sous antibiotiques (cela paraît anecdotique mais en réalité non, la participation infectieuse de ses troubles a maintenant été prouvée, même si elle ne suffit pas à elle-même à expliquer son autisme).

 

Tous les tests à la naissance sont normaux, il est dit "très tonique" et "il va vous donner du fil à retordre" (!!!).

Nourri exclusivement au sein il se développe très bien, souriant, un peu difficile à endormir mais avec le sein on y arrivait...

Il tient assis vers 6 mois, puis debout vers 10, marche vers 14 mois, bref, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Comme nous sommes assez voyageurs, ma pédiatre de l'époque me recommande de le vacciner contre tout.

Elle avait elle-même fait ses classes en Afrique et pour elle le vaccin est un gage de bonne santé !

Sauf.... sauf... que chez un enfant prédisposé à l'autisme c'est tout l'inverse qui s'est produit !

Après avoir reçu en plus des vaccins habituels, les vaccins contre toutes les hépatites, les méningites, le ROR, et autre varicelle...,notre bébé souriant, parleur, communicatif, plein de vie et de "papa, maman, barbapapa"... s'est un jour mué en un bébé qui dormait jusqu'à midi, pâlichon, grognon, allant de gastro en gastro, impossible à nourrir autrement qu'au sein...

 

 Et puis, quelques jours après le rappel du vaccin ROR, zéphir avait alors 16 mois il ne s'est pas réveillé, il est resté endormi jusqu'à 13H, j'ai du aller le secouer pour m'assurer qu'il respirait... il s'était mis en mode "défense"... Depuis ce jour il n'a fait que régresser, est devenu un bébé impossible à faire garder ou alors en poussette qu'on promènerait à tout va...

 

Nous savions que quelque chose n'allait pas mais les visites chez le pédiatre ne nous révélaient rien d'alarmant, si ce n'est que j'étais trop protectrice, que je devrais vraiment le sevrer et le passer au biberon (oui mais il vomissait les biberons de lait... sa paroi intestinale ayant souffert des multiples vaccinations, il est devenu intolérant au lactose, au gluten, très réactif au sucre...), bref tout était compliqué, le nourrir, le faire dormir, le faire garder...

Notre petit garçon passait pour le petit garçon couvé par sa maman qui ne veut pas le laisser grandir... bref, aux dires de tous (dont mes beaux-parents!), c'était évidemment de ma faute et si "avec ernestine vous avez été des parents formidables" (sic)... avec zéphir, il en était autrement et nous avions fauté, c'était certain...

La vie suivait son cours, je l'avais inscrit en halte garderie, comme j'avais fait pour sa soeur, en espérant l'aider à "socialiser" un peu, à se détacher de moi (puisque c'était cela le problème me disait-on...).

A la halte garderie on me disait que c'était difficile de lui faire faire des activités avec les autres, qu'il jouait toujours seul et avec les mêmes objets (les animaux une passion dévorante;-), mais qu'il était très mignon et sage...

Le quotidien avec zéphir était compliqué mais finalement je m'y faisais, je me disais que tous les enfants étaient différents et que si pour ma fille les choses s'étaient passées autrement c'était bien parce que les enfants ne sont pas des robots et ne se développent pas tous de la même manière en même temps...

Confortée en cela par les dires de mes amis qui me disaient que "c'est un garçon" (certes!), "les garçons sont plus lents, plus si, moins cela..."... ah bon... alors ça va finir par passer? mais oui, il va grandir comme les autres c'est juste son caractère, il aime trop sa maman, etc...

Soit...

Jusqu'à la fameuse visite des trois ans chez la pédiatre, qui l'observe sous toutes ses coutures depuis sa naissance et le vaccine à tout va... et qui finit au terme d'une heure de consultation par me dire, que finalement, il y a quelque chose d'anormal dans le développement de zéphir, et qu'il faudrait aller rencontrer un psychiatre.

"Madame, je n'ai pas pu croiser une seule fois le regard de zéphir en une heure

de consultation, c'est inquiétant (elle avait raison oui !) (...) Je connais une excellente pédopsychiatre à Paris 13ème, elle est spécialisée dans le lien mère-enfant"

Soit... si le problème vient de moi, allons y !

Nous voilà partis pour des séances hebdomadaires chez une pédopsychiatre renommée, qui me fait énormément parler de moi, de nous, de notre couple, tout en laissant au sol jouer notre petit bonhomme avec une dizaine d'animaux en plastique datant des années 70, préalablement mâchouillés par des centaines de bébés ou d'enfants (peut-être comme le nôtre jamais diagnostiqués par cette pédopsy renommée...). "Il crie beaucoup votre enfant madame, est ce que vous criez aussi beaucoup à la maison? est ce que vous vous entendez bien avec votre mari?"...

 

Comment ai-je pu me laisser berner pendant de si longs mois?

Un peu sceptique tout de même de sa méthode, je me résous à demander conseils autour de moi, on me recommande "une super psychologue dans le 16ème, elle est argentine"

12 minutes et 160 euros non remboursables plus tard elle m'annonce que "si vous ne dites pas à votre fils qu'il a le droit de grandir il ne le fera jamais", après avoir à peine observé zéphir, sans lui avoir dit bonjour bien évidemment... simplement parce que j'avais notifié qu'à 2 ans passés il était encore allaité...

Retour chez la fameuse pédopsychiatre du 13ème arrondissement... j'étais alors enceinte de mon 3ème enfant et je commençais sérieusement à m'inquiéter pour mon second... les séances se poursuivaient sans que rien en ressorte... J'étais alors invitée à attendre zéphir dans une microscopique salle d'attente lugubre, depuis cette dernière j'entendais ce qui se passait à côté, c'est à dire rien... et en sortant de là, je n'avais que mes yeux pour pleurer...

En arrivant à la maison, j'ai passé l'après-midi à appeler tous les hôpitaux parisiens dans l'objectif d'avoir enfin un RV avec une personne qui mettrait un mot sur les troubles de mon garçon... Robert Debré, St Anne, Necker, tous proposaient des délais démentiels pour avoir un RV en pédopsychiatrie...

car oui, c'était bien un diagnostic d'autisme que je venais chercher, je l'avais bien compris, à force de passer mes nuits sur internet...

Mon petit garçon avait bien ces signes décrits par ce qu'on appelle communément la "triade autistique"... et cela n'avait rien à voir avec son allaitement, ni avec le fait qu'il avait eu une grand-mère dépressive (décédée 10 ans avant sa naissance...), ni parce qu'il était "un garçon"!

Mon père ayant une amie dont le fils psychiatre sortait d'un stage en internat dans le service du Pr Golse à l'hôpital Necker, j'ai finalement pu avoir un RV dans ce service de pédospychiatrie, pour la rentrée de septembre 2007.

 J'annonçais à la pédopsychiatre mon intention de consulter avec Zéphir à l'hôpital, pour avoir un diagnostic.

"ah, oui, si vous le voulez"... me répondit-elle simplement...

La semaine suivante, en séance avec zéphir, elle demande une nième fois à mon fils de lui tendre "le petit cheval noir, s'il te plait zéphir"... et miracle, zéphir lui donne.

Et là, l'incroyable se produisit, la célèbre pédopsychiatre réputée du 13ème arrondissement (une assez vieille femme à deux doigts de la retraite...), m'annonce fièrement

 "Madame C., j'ai terminé mon travail avec Zéphir (...) Il est donc inutile de revenir... Zéphir m'a tendu le petit cheval noir que je lui réclamait, nous sommes entrés en communication, mon travail s'arrête donc là"...

Je suis restée hébétée... j'ai  manqué de sang froid ce jour là, où mon éducation m'a retenue de lui dire des choses que je pensais alors très fort et que je regrette encore aujourd'hui de ne pas lui avoir dites...

 

Nous étions en mars 2007, en juin 2007 j'accouchais de mon troisième enfant, zéphir eu un petit frère! Nous étions fous de joie!

Je crois que j'ai passé un des étés les plus difficiles de ma vie. Entre l'allaitement d'un nouveau-né, l'angoisse de ce qui nous pendait au nez avec zéphir, la culpabilisation de ma belle-mère (tu ne joues pas assez avec zéphir, tu devrais prendre une nourrice et sevrer nils, lui va bien, c'est zéphir qui a besoin de toi, et blablabla, et blablabla...).

Entre nuits blanches et journées de dingues, je n'en menais pas large... J'avais un fils autiste (je le savais), mais personne autour de moi n'avait jamais osé lâcher le mot "tabou", le mot qui fait si peur aux médecins... et aux parents...

A la rentrée, le jour du fameux Rv à Necker arriva, j'y suis allée avec zéphir, mon mari travaillait.

Une interne nous reçoit, me fait encore une fois parler de moi, de nous,

"et pourquoi votre mari n'est il pas là?"... Bref... elle finit par m'expliquer que comme cela, en regardant zéphir jouer elle ne pouvait pas me dire grand chose (alors que cela se voyait comme le nez au milieu de la figure que zéphir était atteint d'autisme, moyennement atteint certes, mais quand même, pour un professionnel cela devrait sauter aux yeux!!!), mais qu'elle me proposait une chose, c'était de lui faire subir le protocole d'hospitalisation de jour en vue d'un diagnostic. Que ce protocole était long, qu'il me fallait y réfléchir à deux fois car il faudra venir tous les jours pendant 3 semaines déposer zéphir en "observation"... Dur, dur, mais finalement, très bien me dis-je, s'il faut en passer par là, allons-y, au moins nous en aurons enfin le coeur net! "Réfléchissez bien madame, car on est même pas sûrs que pour zéphir cela aboutisse à quoi que ce soit... Vous avez traversé des moments très difficiles dans votre vie... Il faut du temps à votre enfant, peut-être un peu plus de temps que pour d'autres, afin de s'épanouir et de bien grandir..." (...)

Mais ma décision était prise, je signais ce papier autorisant la mise en route du protocole, même si on ne peut pas dire que j'y sois alors encouragée !

Début novembre 2007, zéphir démarra cette "hospitalisation de jour" qui restera pour moi une période atroce et douloureuse...

 

Le fameux jour du RV avec le Pr du célèbre service de pédopsychiatrie de l'hôpital Necker à Paris, arrive. Cette fois mon mari et moi y allons ensemble, telles deux feuilles tremblantes... Nous sommes reçus dans le bureau avec l'interne, et le Pr. Il nous prévient, "cela n'a pas été facile pour nous d'évaluer votre fils", mince, on a mis au monde un "cas", pensons-nous...

"Nous avons eu beaucoup de mal à le placer dans une case"...

"Votre fils est très difficile, il n'obéit pas... pour moi votre enfant est caractériel" m'assène le grand Pr...

"Cela doit être très difficile d'élever un enfant comme zéphir" renchérit l'interne...

"oui, mais c'est aussi beaucoup de bonheur" leur crie-je!

"bon, mais puisque vous êtes venus pour cela, je vais devoir vous donner un diagnostic..."

"oui, ça serait bien oui"...

"je suis embêté, car il ne correspond à aucun cas typique..."

à aucun cas typique de quoi, leur dis-je?

"et bien, j'ai du mal à le placer dans un des cas décrits dans le DSM4, je vous dis pour moi il est caractériel..."

"mais cela n'est pas un diagnostic Dr! "

"non, et c'est pour cela que je suis embêté...(...) ça n'est pas ce que j'avais mis sur son bilan de l'hospitalisation de jour mais si vous voulez on peut le mettre dans autisme atypique"

comme si cela devait me faire plaisir!

"mais s'il ne s'agit pas d'autisme alors ne me donnez pas ce diagnostic, cela n'est pas anodin tout de même, vous vous rendez compte de l'importance du choix des mots employés?"

"oui, c'est pour cela que j'hésite à l'employer, et que je parle de cas atypique"...

"mais madame, monsieur, ça n'est pas de votre faute! on ne sait pas d'où ça vient, on ne sait pas comment ça part et si ça part un jour"...

 

Mon fils a finalement reçu le diagnostic d'autisme atypique en avril 2008, à l'âge de 4 ans passés, dans le service du Pr Golse de l'hôpital Necker à Paris.

Ce diagnostic, nous l'avons obtenu car nous étions nous-mêmes parents convaincus qu'il s'agissait d'autisme.

 

Mais que font les parents qui ignorent tout de la question? qui n'ont pas internet? J'ai demandé au Pr ce qu'il fallait faire désormais, s'ils allaient l'aider ici, le soigner?

Non madame, il ne reviendra plus ici, nous ne faisons que des diagnostics et des consultations...

"Alors que devons nous faire?" implorons-nous!

"faites lui faire de l'orthophonie et de la psychomotricité, cela ne lui fera pas de mal" me répondis le Pr...

mais où? qui sont les personnes les mieux formées?

"voyez cela avec mon assistante sociale, elle vous renseignera très bien sur tout cela"

La dite assistante sociale m'a conseillé les pages jaunes "misez sur la proximité, c'est plus pratique"...et m'a tendu un dossier de la MDPH.

Ce jour-là, j'ai vraiment pris conscience que mon enfant était handicapé et que j'allais devoir batailler, SEULE!

Depuis ce jour d'avril 2008 j'ai constitué autour de moi un véritable réseau, grâce à internet, uniquement!

De fil en aiguille j'ai trouvé des personnes qui aujourd'hui encadrent zéphir, j'ai fais ma propre mayonnaise,

 J'ai démarré par un peu de psychomotricité, très vite arrêtée lorsque je me suis rendu compte qu'elle ignorait que zéphir savait écrire son prénom (alors qu'elle était spécialisée en rééducation graphique) et que les séances se cantonnait à s'enrouler dans une couverture en lycra "pour mieux prendre conscience des limites de son corps"

Je ne suis ni 100% ABA, ni 100% teach, je me suis entourée de gens bien, compétents, motivés et qui savent s'y prendre avec mon enfant.

 Deux superbes orthophonistes, un éducateur spécialisé hors pair, une super psychologue et puis un sessad spécialisé qui permet à mon enfant d'être scolarisé.

Mon père me soutient, s'intéresse et s'informe, il s'occupe de zéphir une après-midi par semaine.

Mes beaux-parents constatent les progrès de leur petit-fils avec joie.

 

Zéphir vient d'avoir 8 ans, il est aujourd'hui en CP.

Son régime alimentaire, ses supplémentations pour soutenir son système immunitaire, ses traitements pour lutter contre les dysbioses intestinales et autres bactéries qui entravent son fonctionnement cérébral, ses séances de thérapie comportementale et d'orthophonie, tout cela fait partie de son quotidien d'enfant autiste, bien pris en charge !

Tout cela nous l'avons mis en place nous même, les traitements sont pour la plupart commandés à l'étranger, et non remboursés... Tout comme les séances éducatives...

 

Toutes ces séances de pédopsy étaient elles remboursées et n'ont servi à rien, pas même à nous orienter, encore moins à le diagnostiquer...

 

Ce que je souhaite aujourd'hui c'est que ce parcours du combattant pour diagnostiquer puis prendre en charge correctement un enfant atteint  d'autisme, et bien il fasse partie du passé, d'un passé dont la france doit avoir honte certes mais dont elle doit se relever pour se confronter à une réalité: la psychanalyse a fait fausse route en prenant l'autisme sous son aile, et il est grand temps que cela cesse.

Ces difficultés à obtenir un diagnostic sont intimement liées à l'ignorance et à l'incompétence de ces soit-disant professionnels de l'autisme.

Car quand on ne sait pas traiter un trouble, autant nier son existence comme cela le problème est réglé...

Sauf que là c'est l'avenir des enfants qui est sacrifié, et cela c'est tout simplement inadmissible.

 

Alors non, messieurs-dames les psychanalystes, votre place n'est pas auprès de nos enfants, nous ne voulons pas de mixité entre psychanalyse et comportementalisme, pourquoi mélanger une pratique qui ne marche pas avec une pratique qui fonctionne?

faute de leur présenter vos excuses, ayez au moins la dignité de tirer votre révérence auprès des enfants autistes, vous leur avez fait assez de mal comme cela.

A bon entendeur

merci!

 

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commentaires

L
L'autisme est une singularité plurielle dont les causes demeurent largement mystérieuses..<br /> Même si pour certains, des causes génétiques sont clairement établies.<br /> <br /> Il est permis de penser que des causes environnementales et psychologiques participent à son apparition et / ou à l'aggravation ou l'amélioration de son expression ! <br /> <br /> Tout comme chacun est tributaire de la qualité de son environnement..<br /> <br /> Le corps et l'esprit étant une même entité, notre cerveau subit notre mode de vie ou les "fatalités environnementales" comme tout autre organe. Et même plus, car il s'agit la du qg de notre corps et de la communication, outil essentiel.<br /> <br /> Je ne saurais affirmer que les vaccins soient responsables de certains cas d'autisme, et non plus inversement. Je n'ai aucune connaissance scientifique mais je pense pouvoir affirmer que ceux qui disposent de formation médicale solide et validée, bien peu ont la science de l'innocuité des vaccins en matière de "troubles comportementaux" Tout au plus pourraient-ils nous répéter ce qu'on leur a inculqué sur le sujet.. Ce que leur ont rapporté études et statistiques.<br /> Il est cependant bien compréhensible que la plupart souhaitent atteindre la meilleure couverture vaccinale possible. Les grandes épidémies devraient être assez parlantes pour cela. Et aujourd'hui, même quelques dizaines de victimes sont un drame.. <br /> <br /> Les patients qui déclarent que les médecins cachent les vices des vaccins sont dans l'erreur. Leurs généralistes ont bien assez de travail, ils n'ont pas à analyser les vaccins. Et si un médecin avait un doute quand à leur sûreté ( ou celle de divers médicaments ) Il n'a pas le droit de prendre des libertés de prescriptions qui ne seraient que des élucubrations, si rien n'a été dûment étudié et confirmé selon un protocole strict!<br /> <br /> Les industries pharmaceutiques sont sujettes à la corruption, mais c'est le lot de toutes les industies..<br /> Il y aussi beaucoup d'errance avant d'aboutir à un produit sûr et efficace, sachant que tout traitement efficace a ses effets secondaires..<br /> <br /> Si l'autisme, qu'on dit trouble developpemental "de naissance" est bien présent dès la conception ou au cours de la grosesse, les cas d'autisme regressif dans lesquels l'enfant correspond au tableau du développement de leur âge, sans présenter d'absence de contact ( tactile, visuel, auditif etc ) posent question !<br /> Il est souvent dit qu'il s'agissait de particularités dont la famille ignorait simplement l'anomalie..<br /> Or, le fait est que le cerveau "de base" étant fait pour l'interaction avec ses pairs, ce sont le plus souvent les familles qu'il s'inquiètent de l'etat de leur nouveau-né.. <br /> Il est peu probable que des familles brusquement se reveillent concernant la particularité de leur enfant d'un an ou deux..<br /> <br /> Ne serait-il pas possible que l'autisme se déclare un jour chez un individu d'apparence classique vers un an ou deux..? Tout comme beaucoup de cas de schizophrénie n'émergent qu'au début de la vie active ?<br /> <br /> Le cadre de vie, les interactions familiales ont sûrement leur rôle dans l'expression des autistes. Les épanouissent ou les rétractent ! Pas un autisme généré par ses proches bien-sûr mais un autisme parfois renforcé par une famille "expressive" ignorant les besoins d'un enfant étourdi par une normalité qui lui est stressante la ou les autres trouvent plaisir. <br /> Et si l'enfant naît dans un contexte vraiment délétère, être pire encore.<br /> <br /> Il suffit de voir comment un indididu "classique" dépend de ses proches pour voir leur effet..<br /> <br /> Il n'y a pas si longtemps, je considérais l'approche psychanalytique de l'autisme comme une superstition qui devrait être blâmée. Puis, je me dis que dans un domaine aussi méconnu que l'autisme, leurs observations ont une valeur. Après tout, toute observation et accompagnement par une personne motivée par son métier et fructifier cette rencontre, ne peut-être que profitable pour le patient. L'essentiel étant d'être accompagné par quelqu'un avec qui on soit en accord! <br /> <br /> Si toutefois on n'oublie pas un suivi complet de rééducations diverses. Qui ont depuis longtemps fait leurs preuves.<br /> <br /> Cordialement.<br /> Une aitiste.
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N
J'ai lu le post ainsi que les commentaires, déjà le "dr Renard" peut aller se "rhabiller" avec ses 13 ans d'études (en passant vous avez ramé pour avoir votre diplôme? 13 ans!!), ce n'est pas les médecins et autres professionnels qui diagnostiquent les troubles du spectre autistique, ce sont les parents (ceux qui sont intelligents et qui cherchent sur internet et qui ne s'adressent pas aux pédiatres pour savoir quel lait<br /> donner à leurs enfants), c'est une réalité!<br /> Quand au commentaire de la psychomotricienne attentionnée et émotive qui prétend travailler avec des autistes et qui parle de maladie! Ce qui est affolant c'est de ne pas savoir que l'autisme est un trouble neuro développemental et non une maladie, et comme vous le dîtes si bien "il faut des heures d'observation et une<br /> conjonction d'un certain nombre de symptômes pour en arriver là" C'est bien, vous avez trouvé ça dans votre formation?! Et les heures d'observations, c'est pour qui? Qui passe le plus de temps avec l'enfant, le professionnel qui voit l'enfant une fois tous les 4 jeudis? Non ce sont les parents!<br /> Pour mon cas personnel, il y a des similitudes avec le post, sauf que j'ai pas perdu du temps avec les psychanalystes, personne n'a rien vu pour mon fils, je connaissais l'autisme sous la forme la plus sévère et j'ignorais l'ampleur du phénomène il y a encore un peu plus d'un an en arrière.<br /> J'ai déménager mon fils avait 22 mois et n'ai pas trouvé de place en halte garderie, j'ai cru à tord, que mon fils stagnait(voir régressait) dans son développement suite à cette cassure, du jour au lendemain plus de halte garderie et nouvelle ville, jusqu'à ce que je me dise qu'il y avait un truc qui clochait, en quelques clics et une observation intensive de mon fils, j'ai compris de quoi il retournait, sauf qu'il n'avait pas la triade, ça correspondait au TED NS, terme disparu pour faire place au TSA actuellement, encore une idée ingénieuse des soit disant spécialistes, bref, mes craintes se sont intensifiées à l'entrée à l'école, il avait 2 ans et demi, il a fallu que je remette à sa place l'institutrice aux idées farfelues psychanalytiques, et que je contacte une spécialiste de l'autisme pour éviter une déscolarisation de mon fils (pas propre), je lui ai dressé un tableau le plus complet possible de mon fils, en lui présentant ce qui collait avec le diagnostique et ce qui ne collait pas, puis je l'ai rencontrer avec lui, et alors que je lui demandai ce qu'elle en pensait en espérant qu'elle balaye mes craintes, elle m'a répondu ceci " je fais les mêmes observations que vous, il y a pleins d'aptitudes en émergence, soit c'est un retard, soit ça relève du TSA, vous travaillez ou avez travaillé avec des enfants autistes, c'est ça?" Voilà, je ne suis pas professionnelle, je n'ai pas fait d'étude, mais c'est moi seule qui ai diagnostiqué mon fils, les pros ont juste confirmé, plus tard quand j'ai recontacté la halte garderie qu'il avait fréquenté jusqu'à 22 mois (encore des pros qui n'ont rien vu) pour expliquer la situation et savoir si il avait eu quelque chose qui aurait pu interpellé, la directrice m'a dit, "dites donc madame, ce sont des termes bien professionnels que vous utilisez, vous en connaissez un rayon sur le sujet!". Ben oui, moi aussi j'ai passé des nuits sur internet et ce sont les témoignages des personnes qui vivent avec l'autisme qui m'ont le plus appris et permis de faire des liens, et je suis loin d'avoir fini car je suis (peut être) en bonne voie de savoir d'où ça vient pour mon fils et d'avoir du coup une meilleure visibilité sur son évolution, et le taf que j'effectue sur le sujet, ce ne sont pas les spécialistes qui vont le faire à ma place, et si j'arrive au bout (pas simple avec trois enfants), je pourrais peut être prouver que contrairement à ce que disent les spécialistes, qu'on peut sortir totalement du spectre autistique, et espérer que mon fils sorte des critères de diagnostique et que la communication devienne son point fort!
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D
L'autisme n'est pas comme la grippe, on ne l'attrape pas avec un vaccin....<br /> On a le gène, ou on ne l'a pas, avant même la naissance, votre enfant est juste passé entre les mailles du filet.<br /> <br /> Mais bon, vous avez raison, les médecins tous des vendu, pareil je défends les vaccins car je suis un vendu... et non pas parce que j'ai fait 13 ans d'études en médecine.<br /> <br /> Suivez plutôt les conseils de Sophie, CAP coiffure, qui se proclame meilleur diagnostiqueuse sous prétexte qu'à 20 ans elle avait déjà 4 enfants de 3 pères différents, donc beaucoup d'expérience !<br /> <br /> Vous êtes des génies, la crème de la crème ! <br /> <br /> J'en profite pour vous le dire ici, car en face à face ma profession me l'interdit...<br /> Vous êtes des meurtrier de ne pas vacciner vos mioches, vous me faites vomir quand je vois en consultation des mères qui m'indique avoir perdu leur premier enfant faute de vaccination et qui refuse de vacciner le nouveau !
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G
A-t-on isolé de gène de l'autisme ou ce ne sont que des hypothèses?Avez-vous des sources scientifiques? Merci
S
Ce post est trop caricatural pour être vrai. Aucun parent ne peut être aussi catastrophique !
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N
Bon...il partait mal dans la vie de toute façon "Zephir".<br /> <br /> J'aime beaucoup le principe de non-vaccination.<br /> Comme ça les enfants de parent ayant un QI assez faible meurt de maladie infantile et ça laisse plus de place au enfants de parents normalement constitués qui pourront leur fournir éducation et culture<br /> <br /> Selection naturelle 2.0
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