Merci de m'avoir lue. J'espère que quand vous écrirez vos articles, vous penserez en premier aux enfants..et à leurs parents qui ne pensent qu'à une chose : s'exiler.
http://www.youtube.com/watch?v=fXnO84nvs1A
En noir - Bernard Golse
En bleu - mon commentaire personnel
Toujours cette idée que l'enfant autiste ne veut pas entrer en relation car il a peur de l'autre : l'autisme ce n'est pas cela, on le sait maintenant. Un enfant autiste ne voit pas l'intérêt de communiquer car il pense que l'on sait ce qu'il pense, donc ce qu'il veut entre autre. Ce n'est pas par peur d'aller vers l'autre.
Faux : voilà des références de nombreuses études sur le programme TEACCH, ABA dont les conclusions valident ces pratiques.
On peut également consulter la version provisoire du rapport 2012 des recommandations de la HAS
C'est vrai que beaucoup de professionnels continuent malgré tout à faire des formations, colloques subventionnés par le service public et « aider » l'enfant avec des pratiques non recommandées : cela ne les gêne pas le moins du monde : c'est pour cela qu'une loi est essentielle pour rendre ces recommandations opposables. Hélas le rapport sortira juste après la fermeture de l'assemblée nationale qui rouvrira je crois fin octobre, donc aucun projet de loi ne pourra être déposé à la sortie des recommandations.
Voyons voir de quelle manière ont été aidés les enfants autistes nés dans les années 70 80 ou 90 et qui ont bénéficié pour unique prise en charge d'une pratique psychanalytique, consistant à attendre l'émergence de leur désir de sortir de l'autisme. Voyons le résultat aujourd'hui de cette aide : ce sont aujourd'hui des adultes vivant en hôpital ou institution psychiatrique, dépendants pour chaque geste quotidien, ne sachant pas communiquer autrement que par des troubles du comportement, qui sont gérés par des injections massives de neuroleptiques, les transformant lentement mais surement en être humain amorphe. Drôle de manière pour certaines personnes d'aider des enfants...
En effet on est dans l'année de l'autisme, grande cause nationale : année terrible donc.
La pression des parents qui à 95% ne veulent plus que leur enfant n'ait d'autres choix qu' une pris en charge psychanalytique. Pour rappel, actuellement au moins 90% des instituts et IME fonctionnent avec ce type de prise en charge.
Pression idéologique : en effet, les parents veulent aujourd'hui que leur enfant reçoive de l'éducation comme tout citoyen, apprenne à communiquer, apprennent l'autonomie, quelles drôles d'idées en effet !
Enfin, entre des parents et des professionnels comme lui, ayant son statut médical et reconnu médiatiquement, lesquels sont le plus dans les capacités de faire pression ?
Pour l'instant ce sont les parents qui au quotidien subissent la pression des professionnels de santé ( dont lui ) pour faire interner leur enfant en structure à fonctionnement psychanalytique ( ce sont quasiment les seules structures existantes )
Est ce raisonnable d'interpeller la HAS par voie médiatique afin de leur dire de changer, à 2 semaines de sa sortie, des recommandations qui ont mis des mois et des mois à se faire ?
Vouloir qu'un enfant passe sa vie en hôpital ou insitution est-ce raisonnable, ne serait-ce que sur le plan économique ? Bien sur ce n'est pas dit directement ici, mais des témoignages de parents démontrent les énormes difficultés qu'ils ont eu à obtenir de ce professionnel un diagnostic, et à faire sortir leur enfant de l'hôpital où il était orienté.
Tiens c'est nouveau ça, qu'il soit pour la scolarisation . Si seulement c'était vrai...mais bon on revient vite à la réalité en lisant les témoignages des parents qui sont passés par lui
En gros ce qu'attend Bernard Golse de l'école, c'est un lieu pour calmer les parents et les rassurer. Mais pour l'intérêt de l'enfant, pas un mot...l'école serait elle juste un lieu de « stockage? »
Journaliste - Mais y a pas Une méthode...
Bernard Golse - Bien sur que non les parents doivent avoir le choix.
Oui mais le problème c'est que à cause de l'omniprésence des thérapies psychanalytiques enseignées aux thérapeutes, le choix il n'existe tout simplement pas : en effet les tentatives de formations universitaires aux TCC par exemple sont balayées sous la pression des enseignants en psychanalyse, comme l'affaire du Master Comportementaliste à Amiens.
Le DU ABA de Lille a rencontré une résistance inouïe de la part de ces personnes dites « raisonnables ».
Pas de formation, pas de thérapeutes formés, pas de choix. Du coup ce sont aux parents de s'activer et de lancer une pétition pour qu'il y ait des formations universitaires autres que psychanalytiques.
Formations en psychomotricité imprégnés de psychanalyse . Comme on peut le voir ici par exemple http://www.snup.fr/download/JA2012-BRUXELLES.pdf
Euh...sans commentaires là...se référer au film « le mur » qui vient d'être censuré ( on se demande bien pourquoi !) se référer aussi aux témoignages des parents.
Les parents ne font-ils pas déjà cela ? Quand aux angoisses...tout le monde en a surtout quand on ne sait pas communiquer ses besoins.
Je ne savais pas qu'on en sortait, première nouvelle ! Moi même qui suis dans le spectre de l'autisme, je n'en suis toujours pas sortie...peut être un jour, qui sait ?
Sous entendu : quand on est autiste on est dans son monde et on ne veut pas en sortir car on a trop peur. C'est pas ce qu'on pensait déjà il y a une vingtaine d'année ? Les connaissances sur ce syndrome n'auraient elles pas permis d'en savoir plus ?
Par exemple si je vais dans un pays civilisé, je pense que jamais je n'entendrai cette définition de l'autisme dans un magasine de santé sur une chaine publique. Mais bon, ce monsieur doit savoir ce qu'il dit, vu que c'est un « spécialiste » il fait figure d'autorité.
Ainsi le psychanalyste aurait le pouvoir de partager le monde d'un enfant, pouvoir que n'aurait pas les autres ? Ce sont des surhommes alors ? Je ne sais pas si c'est le cas mais vu la manière dont ils sont encensés dans les média et invités à titre d'expert partout, je comprends qu'ils puissent se voir ainsi.
En tout cas il n'y pas de preuves possibles à cette affirmation, on est obligé de le croire, et puis on n'a pas le choix vu que les structures publiques fonctionnent quasi uniquement avec cette approche
A propos de pression ...la pression des milieux psychanalytiques est telle que aujourd'hui la France est l'un des derniers pays au monde à reconnaître comme seule prise en charge les pratiques psychanalytiques. Est ce bien raisonnable ?
Ce mot « pression » me rappelle bien sur aussi la pression exercée par les psychanalystes sur le président de l'assemblée nationale en 2010, l'obligeant à revoir sa proposition de loi qui visait à ce que les psychanalystes suivent une vraie formation. Est ce bien raisonnable ?
Enfin à propos de conflit rappelons que l'immense pression faite par le courant psychanalytique a obligé le ministre de la santé à enterrer en 2004 un rapport fait par l'INSERM et qui concluait à une inefficacité de la psychothérapie psychanalytique par rapport aux autres psychothérapies. Est ce bien raisonnable ?
Pour en savoir plus : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1540
En bref
Monsieur Golse a essayé de se faire passer pour une personne raisonnable ouvert à toutes approches,très au fait de ce qu'est l'autisme, et ne comprenant pas pourquoi ces conflits actuels. Se posant en victime de pressions.
Il fait croire que en France il y a de la place pour chaque approche, alors que aujourd'hui seule la thérapie psychanalytique est reconnue donc remboursée : les projets de création de structures publiques à approche psychanalytique sont systématiquement agrées et donc financés par l'état, sans qu'aucune demande de preuves de leur efficacité ne soit demandée. La plupart des projets de structure publique à approche éducative et comportementaliste sont bloqués.
Conclusion d'un papa d'enfant autiste :
On a compris qu’il cherche à préserver sa chère psychanalyse en la mettant au même niveau que l’ABA, tentant de marier la carpe et le lapin. Ces deux approches sont concrètement incompatibles, l’une préconisant d’attendre que l’enfant soit prêt, l’autre préconisant une stimulation intensive précoce. Il le sait parfaitement, c’est donc une hypocrisie de sa part.
Conclusion : les français non concernés par l'autisme vont retenir
Bon alors : les parents français d'enfants autistes sont ils exceptionnellement déraisonnables ? Pourquoi tant de colère ?
Cela, ce n'est pas expliqué dans cette vidéo....
L'association Autistes Sans Frontières allie plaisir et solidarité, en organisant une action d'information sur l'autisme lors de la journée nationale du macaron ce 20 Mars 2012
A l'initiative de Pierre Hermé depuis 2006, le 20 mars est la Journée du Macaron.
Ce jour-là, une dégustation est offerte dans les 8 boutiques parisiennes du prestigieux pâtissier + les boutiques Relais Desserts. En échange de quoi les gourmands sont invités à faire un don, pour convertir leur gourmandise en solidarité
C' est une initiative unique et très originale, qui permet à une association de recueillir les fonds nécessaires à son action.
La cause soutenue cette année est celle de l’autisme au travers de l’association Autistes Sans Frontières ( dont Vincent Gerhards est le président).
C'est un collectif d'associations dont l'objectif est de récolter des fonds au niveau national pour les redistribuer aux associations qui œuvre sur le terrain pour la scolarisation et prise en charge des enfants autistes.
L'argent récolté dans le cadre de cette journée profitera à l'association Les Premières Classes
Leurs besoins
Cette journée necessite un maximum de bénévoles, qui se relaieront dans les boutiques partenaires le 20 mars, pour mieux faire connaître les actions d’Autistes Sans Frontières afin de recueillir le maximum de dons durant cette journée !
Plus il yaura de bénévoles, moins la journée sera fatigante, et plus elle sera efficace !
Votre engagement bénévole est à la hauteur de votre temps disponible le 20 mars.
Vous n’avez que 2-3h ? c’est déjà beaucoup ! Vous êtes disponible toute la journée ? Vous êtes extraordinaire !
1er appel à la mobilisation pour le 20 mars !
- Dans la mesure du possible, merci de « bloquer » dès maintenant quelques heures de disponibilité pour cette journée du 20 mars.
- Merci également de diffuser ce message à toutes les personnes de votre entourage (parents affiliés à vos associations, copines, amies, mères, pères, maris, enfants, tantes, cousines, filleules… !) qui seraient susceptibles de rejoindre la « dream team » ( !!) des bénévoles… même 2-3 heures nous seront très précieuses ! L’essentiel est de participer !
Très vite, un petit « guide du bénévole » avec + de détails sera disponible
Contact
Delphine Piloquet : 01 46 22 04 06
Voici un bilan des actualités récentes du film sur le plan international . On peut retrouver ces nouvelles dans le site anglais de soutien
http://www.supportthewall.org/
Articles
17 Janvier - Wrong Planet
Le site de réseau social des aspergers, Wrong Planet, heberge un article écrit par David Heurtevent au sujet du film de l'autisme
20 Janvier - Blog américain
Le blog américain "Thinking person's guide to autism" publie un article sur la situation dramatique de l'autisme en France
20 Janvier - International Herald Tribune
Le quotidien International Herald Tribune (journal international du NY times ) publie un article sur le film : "Folie furieuse autour du traitement de l'autisme en France"
http://www.supportthewall.org/2012/01/iht-furor-over-treating-autism-in-france/
20 Janvier - Radio publique de Boston
La journaliste Karen Weintraub publie un article sur WBUR, une radio publique de Boston
21 Janvier - Blog d'un psychothérapeute
Le psychotherapeute américain Stuart Schneiderman publie un article dans son blog sur le film et la psychanalyse dans l'autisme
http://www.supportthewall.org/2012/01/former-american-psychoanalyst-stuart-schneiderman-weights-in/
Fabienne Cazalis, PhD, Docteur en Sciences Cognitives souligne certains propos des professionnels Bernard Golse, Alexandre Stevens et Aldo Naouri peuvant être interpretés comme des manquements aux articles 11 et 13 du code déontologie médicale
Extrait du code de déontologie médicale :
Voila sa lettre à Sophie Robert
Chère Sophie Robert,
article du psychanalyste Maurice Villard au sujet du film "Le mur"
http://maurice.villard.pagesperso-orange.fr/AUTLEMUR.htm
Réponse de Louis, jeune étudiant en psychologie
La confusion que vous évoquez à propos des psychoses infantiles et de la conception psychanalytique des troubles du spectre de l'autisme est entretenue par la (les ?) psychanalyse(s) - vous pourriez par exemple la repprocher à Pierre Delion.
Vous citez par ailleurs ( http://maurice.villard.pagesperso-orange.fr/autisme6.htm ) un livre de Gepner/Tardif qui tend à considérer que parmi les enfants pouvant être reconnus comme autistes, il y a en effet un (ou des) autisme(s) tel(s) qu'on entend comme d'origine probablement neurologique, et des autismes [je préfère ici parler de traits autistiques, pour faire la distinction] provoqués par un environnement parental pathogène, ces deux-là floués dans une même catégorie par la classification américaine.
Ayant connaissance des travaux de Henry Harlow (et des recherches entreprises plus récemment), j'apprécie cette thèse telle que je la reformule.
Mais pour en revenir à la confusion dans laquelle je baigne maintenant moi aussi, il n'est pas tant question que quelques lignes plus tard vous concédiez pourtant à considérer tout autisme comme « psychose » - même ne «recouvrant pas en effet complètement » ce que le mot désigne pour l'adulte, même considérant - tout à votre honneur - qu'il y aurait des autismes à l'origine neurologique, ce qu'on ne lit pas souvent de la part d'aficionados français de la psychanalyse.
Dans cette continuitié de cette problématique, à la CFTMEA : les termes d'autisme et de psychose y sont en effet distingués ! Par contre, "l'autisme" est toujours inclu dans les psychoses, ce qui entend là - psychanalytiquement - une origine environnementale. Ce n'est pas ce que j'appelle de la différenciation.
Pour ce qui est des psychanalystes qui "auraient" ( « les pères [...] seraient dits, par les psychanalystes, trop absents ou ne s'interposant pas entre la mère et l'enfant » ) tenu certains propos dans le documentaire, entendez-vous qu'il y a truquage, en plus de déformations outrancières par recoupes ? G. Loison en l'occurence, mais aussi A. Naouri, B. Golse et bien d'autres n'ont pas besoin d'aide pour dire de sacrées annneries.
Personnellement, pour la problématique du montage, je place ma confiance en la décision de justice qui sera rendue ce 26 janvier, mais au besoin les psychanalystes intéressés peuvent toujours diffuser leurs propres rushes de tournages !
Je ne suis cependant moi-même - pas plus que le psychanalyste moyen - intéressé par les découvertes actuelles concernant la nature des causes des traits autistiques. La seule chose qui touche mon pragmatisme est le parallèle d'efficacité entre les traitements proposés par les institutions d'obédience psychanalytiques, et d'un autre côté les thérapeutes comportementalistes dont on peut dire qu'ils cherchent vraiment (par l'expérimentation) des méthodes efficaces afin de permettre un meilleur développement de la personne autiste, accroissant par là son bien-être, et diminuant sa charge auprès de ses proches comme de la société.
Vous trouverez dans ce lien
Déclarations d’Alexandre Stevens - Docteur en médecine, psychiatre - Analyste lacanien
Sur le documentaire Le Mur: la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme
Alexandre Stevens est l'un des trois psychanalystes ayant lancé une procédure judiciaire visant à censurer le film
Analyse de ces déclarations par le Professeur émérite Jacques Van Rillaer - Docteur en psychologie Analyste du comportement
Témoignage de Muriel, qui tient un blog sur Autisme Infantile
Témoignage en vidéo ici :
http://www.youtube.com/watch?v=3aPyfJXsSwM&feature=g-upl&context=G2df62aeAUAAAAAAABAA
Je suis rentrée dans le monde de l’autisme en 2005/2006. Je l’ai déjà dit (et écrit ici), mais je le redirai encore et encore: toutes les informations sur l’autisme, les troubles envahissants du développement et le handicap en général, mais aussi sur la prise en charge et la scolarité de mon fils, je les ai obtenues grâce à Internet, aux parents que j’ai pu y rencontrer, aux sites et aux blogs des associations, aux forums de discussions, etc.
Je n’ai jamais eu un seul conseil ni aucune aide de la psy du CMP qui a suivi mon fils pendant près de deux ans. Maintenant, mon fils a une prise en charge dont je suis satisfaite. Les personnes qui s’occupent de lui me conseillent, m’aident et me soutiennent comme elles le peuvent, mais au final les décisions d’orientation scolaire ou d’accompagnement m’appartiennent.
Alors, pour prendre ces décisions, je retourne sur le net, j’appelle à l’aide tout mon réseau, je poste partout, je demande des avis, je me renseigne sur ce qui existe, sur ce que font les parents d’enfant plus grand que mon fils…
Je pense que je fais mon maximum pour mon fils, mais je n’y serai pas parvenue sans le réseau et la solidarité qui existent entre nous, parents. Étant donnée la situation en France concernant l’autisme, je crois que les parents ont le devoir d’informer toujours et encore.
Vous le savez bien – en tant que maman (célibataire, en plus!) d’enfant autiste, j’ai subi tous les discours culpabilisants des psykk.
Mon fils a eu un « mauvais » diagnostic, et a eu une prise en charge qui n’avait de prise en charge que le nom pendant deux ans. De plus, j’ai été victime d’une expertise médico-psychologique (demandée par le tribunal de grande instance de Paris pour la résidence de mon deuxième fils) scandaleuse, puisque j’y suis dénigrée en tant que mère, et tout cela parce que j’ai un enfant autiste!
Alors bien sûr que je suis à fond dans le mouvement pour contrer les théories psychanalytiques qui n’apportent rien à nos enfants. Bien sûr que j’ai visionné le documentaire de Sophie Robert et que j’ai fait en sorte qu’il soit vu par le plus grand nombre de personnes possibles. Bien sûr que j’ai imprimé des images de crocos. Bien sûr que j’ai envoyé mon témoignage à Autistes Maltraités. (Ceci dit, j’avais déjà envoyé mon témoignage à l’association Léa pour Samy – qui voulait porter plainte pour discrimination à l’égard des enfants autistes, c’était en 2006. La plainte a été jugée recevable en février 2007. Un juge d’instruction du pôle Santé Publique aurait dû convoquer les familles – nous étions une quarantaine. Je n’ai jamais été convoquée, et je n’ai plus jamais entendu parler de cette plainte. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir relancé l’association pour avoir des nouvelles!)
J’espère que les choses vont enfin changer pour nos enfants et pour nous, parents, mais cela va être long et compliqué, parce que nous nous battons contre des gens qui ont beaucoup de pouvoir, et qu’il y a beaucoup d’argent en jeu.
Bien sûr que je garde espoir et que je ne baisserai pas les bras, mais je m’occupe seule de Léonard et d’Ismaël (qui est avec nous une semaine sur deux), j’ai un appartement à tenir et un travail bientôt à chercher (mon congé parental s’arrête en été 2012), alors je ne pourrai pas être partout à la fois. Même si je meurs d’envie d’aller à la conférence des pyskk, qui ont inventé un nouveau mot pour faire « style, nous aussi, on est des scientifiques » – Neuro-psychanalyse de l’enfant et de l’adolescent – je pense que je n’irai pas car c’est le soir, et que le soir je suis avec mes enfants.
Je crois que notre plus grande force, à nous parents, est notre solidarité. Continuons d’informer, de communiquer, de créer des associations. Boycottons leurs « prises en charge »!
Quand leurs hôpitaux de jour seront vides, quand ils n’auront plus personne à mettre dans leur pataugeoire, et que plus personne n’écoutera leur atelier conte, l’État leur demandera peut-être des comptes?